Depuis la mort de sa fille Arhea, Faust a sombré dans la folie. Pour la ressusciter, il crée ses « filles », des Homuncules, et il les sacrifie. Faust les tue de manière horrible et aucune de ses « filles » n’ose le défier. Le sang coule, se répand sur le plancher dans sa maison.
Faust continue de les créer sans relâche, mais un jour une étrange créature s’infiltre dans sa maison. Faust la trouve dans le cercle de création d’Homuncules. C’est une sorte de petit bonhomme rouge ayant une tige partant de sa tête. À son bout se trouve une fleur.
« Salut, toi. Quelle étrange créature es-tu? »
Pour lui répondre, la créature-plante fait des sons qui se transforment en un mot. « Pikmin. »
« Pikmin, hein? Tu pourrais m’être utile. »
Faust revient avec un couteau de boucher. Le pauvre Pikmin rouge ne comprend pas l’intention de Faust. Sans se défendre, le Pikmin est découpé en rondelles. Son sang, une sorte de jus rouge, coule dans le cercle magique. Faust en prend un morceau et il le mange.
« Ça goûte la carotte. Bizarre. »
Faust mange le reste du Pikmin, nettoie le sang et il se remet au travail. D’autres « filles » doivent être créées pour sauver la sienne, sa chère Arhea.
Les jours passent puis Faust entend quelqu’un cogner à sa porte. Il demande à l’une de ses « filles », Veggies, d’aller répondre.
« Papa, » lui dit Veggie en revenant près de lui. « il y a un drôle de petit homme dehors. »
« Un petit homme? »
« Oui, il est minuscule! Il parle une drôle de langue, mais je pense qu’il veut te parler. »
« Très bien. »
Faust va à la porte d’entrée. Veggies l’a laissée ouverte. Faust ne peut s’empêcher d’être surpris. Un petit homme faisant à peine 2 centimètres (à vue d’œil) se tient sur le seuil d’entrée. Il porte une étrange tenue et du verre en forme ronde semble entouré sa tête.
Le petit homme lui parle, mais Faust ne comprend rien à ce qu’il raconte.
« Pardonnez-moi, mais je ne comprends pas. Que voulez-vous? »
« … Olimar. … Pikmin. »
C’est tout ce que Faust arrive à saisir. Alors son nom est Olimar et il connait la créature portant le nom de Pikmin. Olimar semble fixé Faust d’une intensité brûlante, bien que ses yeux en forme de tiret semblent fermer.
Olimar pose une question à Faust. Enfin, Faust pense qu’il s’agit d’une question selon le ton de sa voix. Comme il ne connaît pas sa langue, il reste silencieux.
Puis tout s’est déroulé si vite. Olimar fait un son ressemblant à un sifflement strident avec un objet que Faust ne connait pas. Des Pikmins, de différentes couleurs, arrivent aux côtés d’Olimar. Olimar pointe Faust du doigt et les créatures-plantes l’attaquent, lui grimpe dessus. Faust tombe au sol. Il crie à l’aide. Veggies va le voir.
« Que se passe-t-il, papa? »
« Aide-moi, ces choses vont me tuer! »
« Hein? »
Veggies ne comprend pas la situation. Olimar, bien qu’il ne comprend pas ce que le père et la « fille » se sont dit, fait un signe de la main à Veggies. Elle sourit.
« Ah, je comprends! Vous vous amusez! »
« NON! » Crie Faust. « Aide-moi, je t’en prie! »
« Je vous laisse alors. »
Faust hurle alors que sa « fille » s’en va. Les feuilles des Pikmin déchirent ses vêtements, font saigner son corps. Faust regarde Olimar, il voit la haine dans ses yeux, et il comprend. Son erreur. Le Pikmin rouge qu’il a tué et mangé. Il appartenait à Olimar. Le petit homme venge sa mort. Aucune de ses autres « filles » ne vient à son aide, malgré ses cris, ses supplices. Faust meure à petit feu et Olimar, étrangement, sourit.